Le Requiem de Berlioz

Requiem aeternam

La délicate déploration de Lutosławski prélude au colossal Requiem de Berlioz, partition de tous les superlatifs et de toutes les extravagances, qui requiert un effectif hors norme unissant deux orchestres et chœurs placés sous la direction de Pablo Heras-Casado. Un événement.

Le Requiem de Berlioz, œuvre parmi les plus gigantesques du répertoire, confine à l’épopée, loin de l’affliction que suppose le genre funéraire. Fruit d’une commande officielle, la partition fut créée aux Invalides avec grand succès : "l’impression a été foudroyante (…), au moment du Jugement dernier, l’épouvante produite par les cinq orchestres et les huit paires de timbales accompagnant le Tuba mirum ne peut se peindre (…), c’était d’une horrible grandeur" s’enthousiasma Berlioz. Frédéric Antoun, ténor canadien, retrouvera lors de la saison 18/19 Cosi fan tutte à Zürich en novembre, avant d’y prendre le rôle de Jupiter dans Semele de Haendel en décembre. Sous la baguette de Pablo Heras-Casado, il remplace Bryan Hymel dans le Requiem de Berlioz.

Coproduction Orchestre de Paris, Conservatoire national supérieur de musique et de danse de Paris.

Concert du 20 février enregistré et diffusé sur Arte Concert (direct et en streaming pour une période de 6 mois en 2 temps – 4 mois à compter du direct puis 2 mois au moment de la diffusion Antenne) et Arte France.

Rencontre avec Pablo Heras-Casado et Lionel Sow mercredi 20 février à 19h - Salle de conférence - Entrée libre