J’ai étudié à Weimar, puis au Conservatoire de Genève, ce qui m’a permis d’apprendre le français. Avant d’intégrer l’orchestre, j’étais en poste à l’Opéra de Wiesbaden.
Dès le premier concert, quand nous avons joué le Concerto pour la main gauche de Ravel, j’ai compris que les français jouaient leur musique avec une sensibilité extraordinaire !
Richard Strauss et Prokofiev qui se servent de sa sonorité grave pour créer des atmosphères sombres chez le premier, et grotesques chez le second.
Le tango que je viens de découvrir grâce à un altiste de l’Orchestre de Paris, Nicolas Peyrat. Je dois me laisser guider pour danser et ça, paradoxalement pour un musicien d’orchestre, c’est vraiment difficile pour moi !
Un public qui communique avec l’orchestre. J’aime le public qui manifeste ce qu’il ressent – joie ou colère, peu importe ! C’est important de savoir si la musique qu’on joue touche le public !
Mariss Jansons et Bernard Haitink, deux chefs que j’ai vus diriger sans avoir encore eu la chance de travailler avec eux. Tous deux transmettent une grande sérénité aux musiciens tout en contrôlant très fermement l’orchestre.
J’adore découvrir Paris à vélo. C’est extrêmement dangereux, mais pour rien au monde, je ne me séparerais de mon vélo.
Je fais des exercices de yoga. Cela me procure une souplesse et un apaisement aussi bien physiques que psychologiques.
Les tartelettes au citron ! Je poursuis d’ailleurs une étude comparative des pâtisseries à Paris, afin de dénicher la Meilleure tartelette au citron !
Ce ne serait pas forcément un personnage féminin ou masculin, mais plutôt un être doux, drôle, avec un côté un peu fou et grognon.
J’attends avec impatience l’arrivée à la Philharmonie de Paris. Ce sera un moment historique rempli d’une belle énergie que nous avons hâte de partager avec le public.