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Tout là-haut
Voyager sur la Lune, comprendre le Cosmos, interroger l'Infini...
Les rêves et les questionnements de l'humanité sur l'Univers sont anciens et la musique en est le reflet.
Cosmos, mon beau cosmos
En 1917, les planètes connues en dehors de la Terre sont au nombre de sept. Holst nous propose alors de les observer avec son oeuvre Les Planètes : Mars la guerrière, Vénus, celle qui apporte la paix, Mercure, le messager, Jupiter, le big boss de l'univers, Saturne, qui, lui, s'occupe du temps qui passe, Uranus, le magicien et Neptune, le mystique.
En 2010, on part en voyage avec Polaris de Thomas Adès, autour de l'étoile polaire, celle qui en apparence ne bouge pas et autour de laquelle les autres étoiles tournent. Lorsqu'on observe le ciel, les étoiles nous apparaissent au fur et à mesure que nos yeux s'habituent à l'obscurité. Dans Polaris, des couches successives de notes se révèlent au fil du temps.
À la recherche de la clé
Et si la musique pouvait nous en apprendre plus sur l'univers ?
C'était l'idée même de Pythagore et Aristote avec l' "harmonie des sphères" : les intervalles entre les notes de musique correspondraient en fait à des distances relatives entre les planètes. Ils seraient donc tous gouvernés par des rapports… mathématiques !
La symbolique des notes est également présente dans l'introduction d'Ainsi parlait Zarathoustra (on se souvient tous de 2001, l'Odyssée de l'espace de Kubrick). Strauss évoquerait la naissance de l'univers avec les trois notes initiales - un premier do très grave au début représentant le néant, puis un sol symbolisant l'aube et enfin la lumière avec un do aigu.
Un peu plus près des étoiles
Mais comme dans tous les arts, les questions métaphysiques ne sont pas loin. Quel est le sens de l'univers ? Quel est le sens de la vie ? Dans The Unanswered Question d'Ives, sous-titrée "Un paysage cosmique", cette question est symbolisée par un motif musical répété plusieurs fois à la trompette.
Mais existe-t-il seulement une réponse ?
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